Coulrophobie
De nombreuses personnes, enfants et adultes, souffrent d'une peur phobique des clowns, nommée coulrophobie. Pour que vous ne soyez pas trop courts lorsque vous sortirez ça dans les salons, je vous fais par de l'étymologie: la coulrophobie est la peur (φόβος, phobos) de l'homme qui va sur des échasses (κωλοβαθριστής, kolobathristès, dérivant de κῶλον, kolon, membre). Fascinant! Quant à "Clown", c'est un mot anglais qui provient du germanique klönne, signifiant à l'origine "motte de terre" puis "homme rustique, balourd". Les clowns désignèrent ensuite les bouffons campagnards dans le théâtre du XVIème siècle.
Hors des cirques, les clowns rencontrent un certain succès dans les hôpitaux où ils égayent les enfants, et où d'après cette étude améliorent le taux de réussite des implantations d'embryons (c'est que l'on peut appeler le clowning thérapeutique). La coulrophobie est-elle suffisamment répandue pour y poser un problème? Apparemment non, leur présence est toujours bénéfique, si l'on se fie aux travaux réalisées sur le sujet, et si l'on tient compte des frayeurs des enfants, et des cas pas si rares de coulrophobie parmi les personnels de santé.
On peut expliquer nombre de phobies en considérant qu'elles consistent à exagérer le caractère dangereux d'une situation, comme la peur du noir, de l'altitude, des espaces clos... mais la peur des clowns?? Certains y voient l'influence des clowns maléfiques de la culture moderne, avec au premier chef le Joker de Batman ou "It" de Stephen King, qui créent un décalage considérable avec l'image première du clown, jovial et normalement inoffensif. L'horreur n'en a que plus d'impact. Il est également possible que certaines personnes soient paniquées par l'esthétique propre du clown, l'exagération grotesque de son maquillage, ses expressions indéchiffrables, cet esprit manifestement dérangé, cet effrayant sourire figé, ses couleurs vives et sa peau livide... au secours!
Hors des cirques, les clowns rencontrent un certain succès dans les hôpitaux où ils égayent les enfants, et où d'après cette étude améliorent le taux de réussite des implantations d'embryons (c'est que l'on peut appeler le clowning thérapeutique). La coulrophobie est-elle suffisamment répandue pour y poser un problème? Apparemment non, leur présence est toujours bénéfique, si l'on se fie aux travaux réalisées sur le sujet, et si l'on tient compte des frayeurs des enfants, et des cas pas si rares de coulrophobie parmi les personnels de santé.
On peut expliquer nombre de phobies en considérant qu'elles consistent à exagérer le caractère dangereux d'une situation, comme la peur du noir, de l'altitude, des espaces clos... mais la peur des clowns?? Certains y voient l'influence des clowns maléfiques de la culture moderne, avec au premier chef le Joker de Batman ou "It" de Stephen King, qui créent un décalage considérable avec l'image première du clown, jovial et normalement inoffensif. L'horreur n'en a que plus d'impact. Il est également possible que certaines personnes soient paniquées par l'esthétique propre du clown, l'exagération grotesque de son maquillage, ses expressions indéchiffrables, cet esprit manifestement dérangé, cet effrayant sourire figé, ses couleurs vives et sa peau livide... au secours!
Partager cet article
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
E
P
C
E
U