Chroniques sportives II
Voici de nouveau le billet "rien à voir" du dimanche. Comme Louis le faisait remarquer dans un commentaire non dépourvu d'une cruauté qui lui est coutumière, j'ai perdu mon double pari sur les deux derniers matches de la coupe du monde de rugby. Oui, mais comment est-ce que moi je pouvais savoir que les meilleurs allaient gagner? Bref, la coupe du monde se termine, nous allons pouvoir nous concentrer de nouveau sur le suspense palpitant et le beau jeu de la ligue 1 de football... non, je plaisante. Pour cette nouvelle édition des chroniques sportives, j'aurais aimé m'attarder un peu sur le langage du rugby, à ma connaissance le seul sport où le vocabulaire est à ce point ludique.
Lorsqu'à la faveur d'un bon contre les pumas se retrouvèrent devant la line d'en-but des bleus, on entendit le commentateur dire, avec son accent fleurant bon l'ovalie, "c'est ce qui arrive quand on oublie les fondamentaux du rugby, à savoir le combat". Il allait être servi... Plus tard, le talonneur et capitaine Raphaël Ibanez envoyait une de ses énormes paluches s'écraser sur la carotide d'unennemi adversaire. Le joueur argentin s'écroule, les soigneurs volent à son secours en regrettant de ne pas avoir de prêtre dans le staff technique, au cas où. L'avis du commentateur, Thierry Lacroix? "ha!? il y a eu des mamours...". Forcément, à force de s'échanger de ces caresses non autorisées explicitement par le règlement, la tension monte et en fin de première période on assiste à une petite empoignade entre les joueurs. A Thierry Gillardi qui lance "oula, la boîte à claque est sortie!", le même commentateur répond: "mais non, on s'attrape par le maillot, rien de bien méchant...". Je suis fasciné ce vocabulaire qui dédramatise le rugby, voire qui l'infantilise; ainsi, lorsque le demi de mêlée Elissalde use de feintes et de crochets pour duper ses adversaires, on peiut entendre ce cher Lacroix proférer: "rhaaaaa! il est coquin!".
Pour finir, après quelques semaines de prééminence de l'ovalie dans les médias, vous devez savoir comment on appelle une collision qui vous désosse vivant: un "caramel"!
Lorsqu'à la faveur d'un bon contre les pumas se retrouvèrent devant la line d'en-but des bleus, on entendit le commentateur dire, avec son accent fleurant bon l'ovalie, "c'est ce qui arrive quand on oublie les fondamentaux du rugby, à savoir le combat". Il allait être servi... Plus tard, le talonneur et capitaine Raphaël Ibanez envoyait une de ses énormes paluches s'écraser sur la carotide d'un
Pour finir, après quelques semaines de prééminence de l'ovalie dans les médias, vous devez savoir comment on appelle une collision qui vous désosse vivant: un "caramel"!
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